Vieillissement de la population, augmentation des maladies chroniques, hausse des coûts de la santé: en Suisse comme dans de nombreux pays industrialisés, la médecine générale est confrontée à de nombreux défis. Lors d’un séminaire en juin dernier à Lausanne, des pays francophones ont partagé leurs expériences.
 
Les temps ont bien changé pour les médecins de famille. Au cours de ces dernières années, «du héros qui sait tout et qui travaille jour et nuit, on est passé au médecin faisant un large usage de la technologie au risque d’en oublier son patient», constate Monika Diebold, directrice de l’Observatoire suisse de la santé. Aujourd’hui, la balance tend à se rétablir pour faire du médecin «un homme ou une femme comme les autres qui a pris conscience des avantages de collaborer avec d’autres professionnels de la santé».
 
«Collaboration»: ce mot était au centre des discussions lors du symposium francophone des soins primaires, organisé le 18 juin 2018 à Lausanne par l’Institut universitaire de médecine de famille (IUMF), la Policlinique médicale universitaire (PMU) et le Service de santé publique (SSP) du canton de Vaud. Des professionnels de la santé venant de Belgique, de France, du Québec et de Suisse ont fait part de leurs expériences en la matière (Source: Planète Santé).