Pour mieux cerner la responsabilité d’un accusé, la justice fait de plus en plus appel à l’imagerie cérébrale. Mais la fiabilité de cet outil est vivement contestée.

Nous sommes en Italie, en 2009. Une jeune femme, Stefania Albertani, se rend au commissariat de police pour signaler la disparition de sa sœur, depuis deux mois. Très incohérent, son récit alerte la police, qui la met sous surveillance. Quelques mois plus tard, cette femme se dispute avec sa mère, qu’elle tente d’étrangler… devant la police. Flagrant délit.

Une première expertise psychiatrique conclut à un trouble psychotique qui la rend irresponsable. Une seconde contredit ce diagnostic, décrivant une personnalité histrionique pleinement responsable. Dans une troisième expertise, les neurosciences et la génétique sont sollicitées – à la demande de la défense. Verdict: «un manque d’intégrité et de fonctionnalité dans le gyrus cingulaire antérieur et l’insula», deux régions du cerveau (Auteure: Florence Rosier via Le Temps).

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