À lire dans la revue Médecine et droit, un article de Jean-Baptiste Thibert, Sylvie Gross et Bruno Danic intitulé « Don du sang, transfusion et anonymat », dont voici le résumé:

« L’anonymat est un des quatre piliers éthiques de la transfusion, avec le bénévolat, le non-profit, la gratuité et le volontariat. Cette exigence d’anonymat trouve sa source dans le principe même du don, sans lequel le don créerait une dette à l’égard du receveur. Son champ d’application est de fait plus large que les autres principes puisqu’il dépasse le seul champ du don pour s’affirmer comme un principe immuable de l’acte transfusionnel, avec une absence de lien d’identification entre un donneur et son receveur. Cet article étudie, dans le contexte français d’organisation de la transfusion sanguine, les différents fondements et enjeux de l’anonymat ainsi que les moyens associés mis en œuvre permettant de conjuguer ce principe avec les obligations de sécurité sanitaire et de responsabilité. »

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